Accueil CD1 CD2 CD 3 Remerciements Contes Contact Commande Grace
LES BELLES HISTOIRES
DE MAMIE MANOU
Comme la Poésie, l'Univers des Fées m'a toujours portée. Enfant, j'ai très vite compris que je ne devais pas dire que je jouais avec elles. Je disais: "je joue avec les fleurs".
Aujourd'hui, le monde se mécanise, l'homme oublie qui il est, il ne voit plus les miracles de la Nature. Et pourtant, il y en a!
J'espère lui rendre hommage à travers ces histoires qu'Elle m'inspire, et j'espère vous rendre à vous, chers lecteurs, un peu de la confiance innée que vivent les tout jeunes enfants quand ils vont , de l'amour de leur mère à l'amour de la Nature, accomplir ce pourquoi nous sommes nés : admirer sans fin les cadeaux merveilleux que l'Amour Infini nous a donnés !
Vous êtes-vous déjà arrétés sur le bruissement du vent dans les branches des arbres, sur l'éclat des scintillements de lumière à la surface d'un lac ?...
Non ?!...
S'il vous plait !... Pour vous, pour moi, pour Elle ... ESSAYEZ !
Où se cachent les fées ?
« Il y a plus urgent, dit-elle en faisant face à ses amies. Le « fleurs de verre » a disparu !
- Quoi ?! s’écrient les trois fées, consternées. Mais qui a pu faire ça ?!
- Croyez-vous que les gnomes du mont miroitant l’ont repris ? demande Patatras.
- Pourquoi reprendraient-ils quelque chose qu’ils nous ont offert ? réplique Fédébon. Mais c’est peut-être les trolls du ravin des grincheux ?
- Mais non ! intervient Cédoussa. Eux non plus n’aiment pas les rires des enfants, c’est bien connu ! »
Le bruit du vent
Décidément, tout va de travers, cet après-midi. Alors, il grimpe dans son lit et il s’allonge. Par la fenêtre, il voit les branches du grand chêne qui se tordent sous les assauts du vent.
L’enfant se met à le gronder :
« Eh ! Dis donc ! Tu vas pas casser les branches de mon arbre, quand même ? J’aime pas quand tu fais ça ! Vent, arrête-toi !»
A sa grande surprise, tout se calme. Les branches du chêne bougent plus doucement, elles ne sont plus bousculées par le vent. L’enfant s’assoit dans son lit et demande, étonné :
« Vent !... Tu m’entends ?!... »